Comprendre les causes et les solutions naturelles pour renverser les maladies auto-immunes. – Suzie Turcotte

Comprendre les causes et les solutions naturelles pour renverser les maladies auto-immunes.

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Il existe plus d'une centaine de maladies auto-immunes confirmées on discute des causes génétiques, facteurs environnementaux, des symptômes et des solutions naturelles.
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Voici un court résumé en vidéo

https://youtu.be/KFCC_DYNpzU

Dans cet article je vous explique comment renverser les maladies auto-immunes en trouvant les causes, les retirant et avec des solution naturelles.

La maladie auto-immune est une épidémie dans notre société, qui affecte environ 50 millions d’Américains soit plus que les cas de cancer !! En fait, l»incidence des maladies auto-immunes est montée en flèche au cours des 50 dernières années. Aujourd’hui, un Américain sur cinq souffre d’une maladie auto-immune et majoritairement des femmes !!

Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

La première chose à comprendre à propos des maladies auto-immunes est qu’elles sont des maladies du système immunitaire qui attaquent leur propre système. Si vous souffrez d’une maladie auto-immune, votre système immunitaire s’est mis à attaquer vos propres tissus.

Dans certains cas, c’est votre thyroïde qui est attaquée, dans d’autres, ce sont vos intestins, votre peau, votre cerveau, votre pancréas ou un autre organe. Mais quelle que soit la partie de votre corps qui est assiégée, c’est souvent les mêmes causes.

La croyance la plus répandue est que le système immunitaire fait défaut et qu’il attaque à tort son corps plutôt que de s’attaquer aux agents pathogènes.

Toutefois, il est très rare, soit moins de 0,02% des cas, qu’il dysfonctionne pour rien. Dans tous les autres cas, il y a toujours présence d’un ou plusieurs intrus dans le corps.

Les causes ou facteurs des maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes résultent d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Considérez la génétique comme le carburant et l’environnement comme un briquet.

 

La génétique est comme le carburant, sans feu, il ne s’enflammera pas.

briquet en or avec une flamme

 

Les facteurs environnementaux allument la génétique

Des variations spécifiques des gènes, appelées polymorphismes (SNPs) dans la littérature scientifique, ouvrent la voie à l’auto-immunité en altérant la régulation des cellules immunitaires.

Les facteurs environnementaux interagissent avec ces gènes, mettant le feu au carburant et activant l’auto-immunité.

La génétique

La recherche a identifié une poignée de polymorphismes génétiques qui peuvent donner plus de chance à un indivis si celui-ci avec son mode de vie a un ou de plusieurs facteurs environnementaux qui déclenchent les gènes et donc le processus des maladies auto-immunes.

Bien que la prédisposition génétique représente environ un tiers de votre risque de développer une maladie auto-immune, les autres deux tiers proviennent de votre environnement, de votre alimentation et de votre mode de vie ce qui revient à dire que d’avoir un gène n’est pas une fatalité en soi et que la balle est dans votre camps.

Dans tous les cas de maladies auto-immunes, notre système immunitaire, qui est censé nous protéger contre les microorganismes envahis, se retourne contre nous et attaque nos protéines, nos cellules et nos tissus à la place.

Quelles protéines, cellules et tissus sont attaqués détermine la maladie auto-immune et ses symptômes. Dans la thyroïdite de Hashimoto, la glande thyroïde est attaquée. Dans l’arthrite rhumatoïde, les tissus de vos articulations sont attaqués. Dans le psoriasis, les protéines dans les couches de cellules qui composent votre peau sont attaquées. Cependant, je le répète la ou les causes à la racine sont souvent les mêmes.

Les causes dans les facteurs environnementaux

En fait, l’approche fonctionnelle reconnaît depuis longtemps déjà que certains facteurs alimentaires sont des facteurs clés de la maladie auto-immune, ce qui place ces maladies auto-immunes dans la même classe de maladies liées au régime et au mode de vie que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et l’obésité.

La métaphore du pot avec des roches

Pour bien illustrer mon explication jusqu’à présent, je vais vous imager ce que j’explique toujours à mes clients de la façon suivante; La maladie chronique et auto-immunes c’est comme un pot masson trop remplit et qui déborde.

La génétique

La génétique a d’abord déterminé si nous avions reçu un petit, moyen ou grand pot à remplir tout au long de notre vie. Un petit pot masson (qui représente une personne avec un ou plusieurs gènes rendant la personne plus fragile à certaines maladies. Les différents gênes seront détaillés plus loin.

Le gluten et le stress tout deux des causes primaires qui ont la capacité d’enlever le couvercle de notre pot ou d’ouvrir la barrière de l’intestin en la rendant hyper perméable et qu’ensuite il n’arrive plus à filtrer les indésirables ou intrus.

Ainsi, plusieurs très grosses roches comme les infections de pathogènes, les moisissures, les métaux lourds, la maladie de Lyme, que j’appelle des causes secondaires puisqu’elles s’ajoutent ensuite, surchargent énormément tout l’organisme et bien évidemment le système immunitaire.

Ces grosses roches épuisent les réserves de l’organisme et le système immunitaire travaille sans relâche pour les sortir de son corps et ainsi il ne voit même plus passer les petites roches ou grains de sables comme le rhume, la grippe, des petites infections, les BPA etc…La plupart de mes clients se vantent de ne jamais être malade mais tout comme leur prise de sang qui sont toutes normales malheureusement cela n’est pas gage de santé au contraire. Leur système est trop occupé à combattre les grosses roches qu’il laisse entrer tout le reste et il y en a tellement que le foie et les émonctoires n’arrive plus à s’en occuper et à les sortir.

Puis comme la personne ne sait pas que cela est important et qu’elle n’a d’autres choix que de prendre de la médication pour masquer les symptômes, au fil des ans son pot se remplit et déborde tout le temps. La personne ne digère plus rien et a plein de nouvelles allergies chaque année, est épuisée et carencée vous voyez l’image ?

Maintenant avec cette analogie en tête, vous comprenez que la maladie auto-immune est directement liée à nos choix alimentaires et à la façon dont nous décidons de vivre notre vie. Oui, injustement une personne avec des gênes défectueux malheureusement devra avoir une hygiène de vie meilleure que ceux venus au monde avec un grand pot, j’en sais quelque chose !!

Cela signifie tout de même que nous pouvons gérer et inverser la maladie auto-immune simplement en changeant la façon dont nous mangeons et en faisant des bons choix en ce qui attrait au sommeil, l’activité et le stress !

Comment la médecine conventionnelle traite habituellement les maladies auto-immunes

En médecine conventionnelle, on croit qu’une fois que l’on a une maladie auto-immune, il n’y a rien à faire pour l’inverser, seulement des moyens de gérer les symptômes. La gestion des symptômes implique généralement la prise de médicaments lourds qui visent à supprimer votre système immunitaire (des immunosuppressants).

C’est un peu comme de dire qu’il y a un vandale dans le quartier qui fait des graffitis sur les maisons. Et toi tu as la chance d’avoir un chien de garde qui aboît pour t’avertir mais que tu ne l’écoutes pas. Tout le quartier et toi vous commencerez à trouver cela agaçant voir dérangeant.

La médecine d’aujourd’hui avec ces médicaments qui ne règlent pas les causes mais masquent les symptômes revient à dire; je ne sais pas pourquoi le chien jappe et cela ne m’intéresse pas de le savoir mais je vais le droguer pour l’endormir comme ça on l’entendra plus !!

Tout comme l’analogie avec le vandale, les dommages continueront d’opérer même si on ne l’entend plus tant que ne le trouvera pas (le vandale est la cause) et qu’on le mettra hors d’état de nuire.

Très souvent dans les cas où l’on brûle la glande thyroïde, ce serait donc de dire le vandale a déjà fait des dommages sur la maison et on a peur qu’il en fasse à nouveau alors on ne prendra pas de chance on va faire sauter la maison comme ça il ne viendra plus !! Il ira ailleurs chez le voisin d’à côté et déclenchera peut-être ensuite une arthrite rhumatoïde en s’attaquant aux articulations ou aux intestins, vous comprenez le principe ?

Les effets de la médication pour les maladies auto-immunes

Vous aurez compris qu’un médicament en temps de crise peut être une bonne solution temporaire mais comme ils ne règlent pas la ou les causes du dysfonctionnement, ils devront être pris toute la vie très souvent.

Les médicaments peuvent être efficaces au départ pour réduire certains des symptômes de la maladie puisqu’ils suppriment l’ensemble du système immunitaire ou diminue l’inflammation mais ils ne sont pas sans entraîner de nombreux effets secondaires.

Mise en garde

Attention ici, il est important de comprendre que je ne recommande jamais à un client ou aux lecteurs d’arrêter la prise de leur(s) médicament(s). Je propose plutôt de trouver les causes, de les retirer et de réparer le corps. Ainsi, lorsque vous n’aurez plus ou moins de symptômes seulement, vous pourrez en discuter avec votre pharmacien ou médecin traitant pour les diminuer ou arrêter si vous n’en avez plus besoin.

Les médicaments peuvent être une bonne béquille pour s’appuyer pendant que le corps se répare mais marcher avec des béquilles pendant 20-30 ans vous comprenez que vous aurez d’autres débalancements comme des douleurs sous les aisselles, de l’atrophie des jambes et sûrement la colonne croche comme effet secondaire.

De plus, en supprimant complètement le système immunitaire les gens sont très à risque de laisser passer les virus, parasites ou bactéries et d’attraper des infections pouvant être très dangereuses comme la Lyme ou des moisissures ce qui les garderont assurément dans la maladie chronique beaucoup plus profondément et plus longtemps.

Les médicaments conventionnels utilisés pour les maladies auto-immunes.

Les corticostéroïdes tels que la prednisone, la méthylprednisolone et la dexaméthasone sont utilisés pour réduire l’inflammation chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes. Toutefois, l’utilisation prolongée de corticostéroïdes peut augmenter le risque de diabète de type 2 et peut entraîner une prise de poids, une vulnérabilité accrue aux infections et l’ostéoporose.

Les immunosuppresseurs étouffent la réponse immunitaire de l’organisme. Ces médicaments sont associés à une toxicité hépatique et comme mentionné déjà peuvent augmenter le risque d’infections.

Des modificateurs de la réponse biologique sont utilisés pour modifier la réponse immunitaire. Bien qu’ils soient souvent considérés comme la «prochaine frontière» dans le traitement médical des maladies auto-immunes, ils peuvent avoir des effets secondaires importants, notamment des lésions du système nerveux central, des réactions cardiaques, des réactions allergiques graves, une infection grave et un syndrome de type lupique.

En cas de doutes demandez à votre pharmacien qui est la meilleure personne pour vous répondre sur les effets secondaires déclarés et répertoriés pour chaque médicament.

Bien que certaines personnes ressentent initialement un soulagement avec l’utilisation de ces médicaments, la perte de réponse au traitement est fréquente. Bien entendu, comme elle ne s’attaque pas aux causes sous-jacentes de l’auto-immunité, les dommages s’étendent et le médicament ou la dose n’est plus suffisant.

L’organisation de la médecine conventionnelle

De plus, il n’y a pas de branche unifiée dans la médecine conventionnelle pour traiter les maladies auto-immunes. Dans le cas du cancer, par exemple, nous avons des oncologues qui traitent de nombreux types de cancers différents, quel que soit le système organique concerné. Oui, il existe quelques sous-spécialités en oncologie, mais elles relèvent généralement d’une seule et même discipline.

Si, par contre, vous souffrez d’une maladie auto-immune, vous verrez un spécialiste qui se concentre sur le système organique affecté : un rhumatologue pour l’arthrite rhumatoïde, un endocrinologue pour le syndrome de Hashimoto et le diabète, un gastro-entérologue pour la maladie cœliaque, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, un dermatologue pour le psoriasis, etc.

Alors, si vous souffrez de plusieurs maladies auto-immunes, comme c’est souvent le cas (une personne qui ne trouve pas la cause aura entre 5 et 8 maladies auto-immunes), vous consulterez plusieurs spécialistes différents, dont chacun vous prescrira probablement un médicament différent. Et il y a de fortes chances qu’aucun de ces spécialistes ne cherche à trouver la cause (le vandale) ni à renforcer et à soutenir votre système immunitaire.

Il est clair que l’approche conventionnelle du traitement des maladies auto-immunes laisse place à amélioration. De par sa surspécialisation au fil du temps ; Le podiatre connait les pieds sur le bout des doigts (hi hi), le neurologue connaît le cerveau dans ses moindres racoins, le gastroentérologue sait tout sur les intestins mais on dirait qu’ils ont oubliés que le corps est un tout.

Donc à cause de cette surspécialisation, la médecine d’aujourd’hui est extraordinaire pour les urgences, les traumas, les chirurgies, les cas fulgurants mais elle ne comprend plus les maladies de types chroniques dont les maladies auto-immunes.

Voici pourquoi vous devriez envisager l’approche fonctionnelle.

À l’inverse, l’approche fonctionnelle n’est pas outillée pour faire face à des urgences ou traumas mais en revanche, offre une alternative viable aux médicaments et plutôt que de supprimer les symptômes, elle s’attaque aux causes sous-jacentes de l’auto-immunité tout en soulageant les symptômes et même en inversant le cours de la maladie.

La naturopathie fonctionnelle considère le corps dans son ensemble et fonctionne selon le principe que la santé d’un système a un impact sur la santé et le fonctionnement des autres.

Les actions à poser et dans un ordre logique

Au lieu de se concentrer sur la gestion des symptômes de la maladie, nous nous concentrons bien sûr à;

1- Trouver et retirer la cause en allant à la racine des raisons pour lesquelles le système immunitaire est dérouté au départ. Il faut trouver le vandale en tout premier lieu. Qu’il s’attaque à des bungalows, des cottages, des blocs appartements m’importe peu à cette étape tout ce que je dois faire est de le trouver et de le retirer du quartier. Donc que la personne ait la maladie de Crohn’s, la sclérose en plaque ou l’arthrite rhumatoïde cela ne change pas la première étape de trouver les causes qui sont presque toujours parmi les déclencheurs et les grosses roches énumérées plus haut.

2- Soutenir et le renforcer le système immunitaire en l’aidant à se refaire et réparer à l’aide de suppléments et vitamines et minéraux.

3-Ensuite, vient le temps de réparer les dommages qui ont été fait tout au long de ses années parfois même 30 ou 40 ans chez ma clientèle.

C’est là que l’expertise de votre professionnel devra être étendue et élevée pour savoir quels ont été les dommages à votre corps selon votre maladie (qui affecte des tissus ou régions différentes) et surtout de l’évaluation pointilleuse de votre cas unique à vous. C’est ici que l’on se soucie de savoir si ce qu’il y a réparer est un bungalow ou un bloc appartement.

Pour terminer mon analogie du vandale dans le quartier, je vous dirais d’abord qu’il ne sert à rien de réparer les maisons tant que le(s) graffiteur(s) n’ont pas été trouvés et arrêtés car ils reviendront faire d’autres dommages. De repeindre sans arrêt le mur extérieur de votre maison serait demandant en énergie et coûteux en achat de matériaux comme la peinture par exemple. Malheureusement c’est que beaucoup de gens font et perdre leur énergie et leur argent en produits naturels à essayer de réparer leur muqueuse intestinale, une articulation ou une zone du cerveau sans même avoir compris qu’il y avait une cause et qu’il fallait l’enlever.

De s’improviser dans le domaine de la santé même alternative est bien plus coûteux que d’engager un professionnel d’expérience qui sait exactement comment faire et dans quel ordre.

Dans ma pratique de la naturopathie fonctionnelle, j’ai pu aider avec succès des centaines de clients à réduire leurs anticorps, à se débarrasser ou diminuer leurs médicaments qui étaient peu aidant et nocifs à long terme en collaboration avec leur pharmacien ou médecin et à se régler plusieurs de leurs symptômes et à retrouver une belle vie et une liberté. J’espère que cela vous donne espoir et que vous pouvez réaliser que sur vos 20 ou 26 symptômes la plupart vont tomber et se replacer juste en enlevant les causes.

Les facteurs génétiques qui influencent l’auto-immunité (la grosseur de notre pot)

Voici les plus communs et qui nous sont utiles à connaître.

Les polymorphismes de l’antigène leucocytaire humain (HLA) sont les facteurs de risque génétiques les mieux compris pour les maladies auto-immunes. Le système HLA joue un rôle crucial dans la présentation des antigènes (toxines ou autres substances étrangères) au système immunitaire. Les polymorphismes des gènes HLA peuvent altérer la réponse immunitaire aux antigènes, et donc nuire à l’auto-immunité.

  • Les HLA-DQ2 et HLA-DQ8 sont bien connus pour leur rôle dans la maladie cœliaque. Aussi, c’est avec les allèles de type HLA DQ aussi que sont basés les tests génétiques de sensibilité au gluten qui me sont utiles très souvent.
  • Le HLA-DRB1 est lié à la polyarthrite rhumatoïde
  • Le HLA-B27 à la spondylarthrite ankylosante.

  • Il y a aussi Le HLA DR présent chez 25 % de la population et chez la majeure partie de mes clients, qui prédispose un individu à avoir de la difficulté à se débarrasser des mycotines générées par les moisissures.
  • Sans oublier les fameux gênes MTHFR qui compromettent la capacité de détoxer.

  • Les variations des gènes des cytokines peuvent également augmenter le risque de maladie auto-immune en produisant des quantités excessives de molécules pro-inflammatoires.

Il est crucial de faire la distinction entre le fait que ces gènes augmentent le risque d’auto-immunité mais ne garantissent pas qu’elle se produira. Les déclencheurs environnementaux, sont les facteurs déclencheurs critiques qui déclenchent en fin de compte la cascade auto-immune.

Les déclencheurs primaires des maladies auto-immunes (qui ouvrent le couvercle)

Je vous présente les déclencheurs très importants des dysfonctionnements immunitaires en ordre d’importance selon mon expérience clinique. Toutefois, c’est toujours du cas par cas et cela peut varier pour chacun.

Le Gluten

Le vrai gluten selon moi est la cause primaire de presque toutes les maladies auto-immunes sauf quelques exceptions.

La maladie cœliaque déclenchée par le gluten et qui rase les micro-villosités de l’intestin empêchant ainsi l’absorption des nutriments est la maladie auto-immune la mieux comprise.

Par contre, il est important de comprendre que le gluten provoque également des troubles auto-immuns non cœliaques connus dans plus de 140 maladies auto-immunes, notamment la maladie de Hashimoto et le syndrome de Sjögren, chez les gens ayant une sensibilité génétique au gluten, en activant les voies inflammatoires, en modifiant la composition du microbiote intestinal et dans tous les cas en augmentant la perméabilité intestinale.

Le Stress chronique

Il est aussi possible qu’un stress intense comme de l’abus physique ou un climat de violence soit la cause primaire des maladies auto-immunes avec ou sans le gluten.

Le stress psychologique est un facteur de risques établi pour les maladies auto-immunes. Le stress peut déclencher une auto-immunité en altérant le microbiote intestinal et en dérégulant l’axe HHS (hypothalamo-hypophyso-surrénalien), le principal système de réponse au stress de l’organisme qui influence également la fonction immunitaire.

L’hyper perméabilité intestinale (le couvercle =la barrière intestinale)

Le gluten et le stress ont très souvent fragilisé la barrière intestinale causant une barrière intestinale hyper perméable (leaky gut) ce qui fait qu’elle laisse passer les intrus alors qu’elle devrait les retenir à la porte.

Comme je l’illustre souvent à mes clients, la barrière intestinale agit comme un portier (doorman) et devrait laisser passer que les invités sur sa liste VIP. C’est-à-dire les aliments digérés à leur plus simple forme; les acides aminés, les acide gras et le glucose.

Quand il n’a qu’une porte à surveiller, il arrive à bien filtrer mais l’hyper perméabilité (des trous dans les barrières) est comparable à s’il avait plusieurs portes à surveiller et en même temps. Pendant qu’il questionne le gluten et les aliments non digérés, des parasites, bactéries ou virus peuvent en profiter pour pénétrer de l’autre côté de la barrière ce qui déclenche notre équipe de SWAT interne qui se met à tirer partout.

Types de réactions du système immunitaire

Si un voleur arrivait chez vous et que vous vous mettiez à tirer de la carabine semi- automatique ou du bazooka sur lui, est-il possible selon vous que vous fassiez aussi des trous dans le mur, la porte ou le plancher ? C’est ce qu’on appelle des tirs croisés. Et bien cela arrive aussi dans l’intestin, dans les articulations et peut être partout dans le corps ce qui explique la variété de tissus atteint dans les maladies auto-immunes.

Il y aussi ce qu’on appelle la mimique moléculaire. En repérant et en attaquant un intrus comme la protéine du gluten, si dans la séquence du code de cette protéine il y a une partie du code qui se retrouve aussi dans la glande thyroïde ou un tissu et bien il arrive que le système immunitaire surchargé et fatigué le confonde avec un de ces tissus et se mette à l’attaquer.

Les facteurs environnementaux- Les causes secondaires (les grosses roches).

Les moisissures

De toutes les types de grosses roches, les moisissures sont sans aucun doute les plus dommageables. Lorsqu’il y en a dans le corps, ce dernier réalise très bien l’urgence d’agir car il sait que cela peut faire de gros ravages. Ainsi, le système immunitaire ne se concentre plus et uniquement que sur cet intrus et ce jour et nuit. Cela devient très vite épuisant pour l’organisme.

Ainsi, pour cette raison, il ne sera pas possible de gérer les autres causes tant que celui -ci n’aura pas été adressé. Tristement, j’ai vu plusieurs cas de Lyme ou d’autres maladies se traiter pendant plus de 20 ans alors qu’ils avaient des moisissures en grosse quantité chez eux.

Les moisissures sont des champignons de petites tailles qui provoquent une modification chimique du milieu sur lequel il croît. Bien évidemment si vous pouvez en voir sur vos murs ou vos bords de fenêtre c’est que vous en avez dans votre corps.

Si vous avez eu un dégât d’eau important comme la piscine qui a éclaté ou le toit qui coulait pendant un moment, il y a fort à parier que vous en avez beaucoup chez vous.

Sinon plusieurs maisons, même des récentes, sont remplies de moisissures même si on ne les voit pas. Ce qui peut vous mettre la puce à l’oreille;

1- Si vous avez essayé plusieurs traitements en plus de manger sans grains mais qu’aucune amélioration ne survient jamais cela peut être un signe.

2-Si plusieurs membres de la famille sont malades ou on des symptômes qualifiés de mystérieux.

3-Si vos animaux de compagnie développent des cancer ou problèmes de santé voir même décédant à un jeune âge. Ils flanchent avant les humains la plupart du temps.

Il y a des tests pour évaluer si votre maison en contient et si oui quelle quantité et quels types. Il y a aussi untest d’urine fait au privé pour évaluer s’il y en a dans votre corps. Il revient à votre professionnel de vous aider à déterminer lequel sera le mieux.

Plus de détails dans mon article sur les moisissures ici.

Si vous en voyez, il ne faut pas essayer de les laver ou faire disparaître par vous-même. Il ne faut surtout pas utiliser de l’eau de javel.

Les moisissures ne se tuent pas. Elle se désintègre alors en plus petites particules, des mycotoxines, qui pourront aller encore plus profondément dans vos poumons ou dans votre corps par exemple.

Les mycotoxines sont des composés très volatils produits par les moisissures toxiques qui font des ravages dans le système immunitaire.

Il y a plusieurs produits naturels comme les binders tel le charbon, la pectine de pomme, l’acide humique et fulvique et le chitosan pour vous aider à les sortir du corps ne vous en faites pas. Ceux-ci peuvent affecter l’efficacité de vos médicaments et doivent être supervisés alors merci de le faire accompagner d’un professionnel de la santé.

Les Infections

Dès lors, vous comprendrez que les infections chroniques par des agents pathogènes nocifs (parasites, bactéries, virus) jouent également un rôle crucial dans les maladies chroniques ou auto-immunes. Il est très commun voir presque dans tous les cas de maladie auto-immunes d’avoir des parasites ou bactéries indésirables qui demande de l’énergie, c’est épuisant mener une guerre 24 heures sur 24, en plus des dommages au corps causés par la cascade inflammatoire.

Les plus fréquentes infections sont;

  • H pylori
  • Blstocyste hominis
  • Giardia
  • Klebsiella
  • Endolimax nana
  • Dientamoeba fragilis
  • Prevotella copri
  • Citrobacter
  • Candida ssp
  • CMV (cytomégalovirus)
  • EBV (Epstein Barr virus)

Les infections sont détectables via des tests de selles au privé qui sont beaucoup plus sensibles que ceux au public qui ne trouvent presque jamais leurs présences chez mes clients et encore faut-il que la personne ait une liste de critères préétablis de ce que devrait être le ou les symptômes attribués aux infections pour en faire la prescription.

Plus de détails sur les parasites et infections dans mon article ici.

Les métaux lourds

Les toxines environnementales sont des facteurs de risque importants dans le développement des maladies auto-immunes. On retrouve souvent une présence accrue d’aluminium, de plomb, de mercure, de cadmium chez les gens ayant une maladie auto-immune.

Difficile de savoir lequel vient en premier parmi les pathogènes ou les métaux lourds car cela dépendra des cas. Parfois dans les cas d’autisme et fibromyalgie aussi il n’est pas rare que les métaux lourds aient été une cause primaire. Chez les enfants autistes par exemple on voit souvent cela chez le premier enfant de la famille puisque l’on sait que la mère, si elle avait des métaux lourds, passe une grande partie de son fardeau au premier bébé qu’elle porte. Lorsqu’il s’agit du second enfant qui est le plus affecté il y a fort à parier que l’état de la mère et son intestin ait été plus amoindrie durant cette grossesse que la précédente. Cela peut aussi être lors d’un vaccin qui avec ces adjuvants est la goutte qui fait déborder le vase (le pot Masson) déjà trop plein.

Dans certains cas, il faut adresser les métaux lourds en premier car ceux-ci attirent les parasites et il peut être parfois difficile de se défaire d’eux complètement sans avoir fait un ménage. Dans d’autres cas de se débarrasser des pathogènes est une meilleure stratégie puisque qu’en abaissant leur niveau on abaisse aussi les métaux lourds présents à l’intérieur de ceux-ci.

Puis il ne faut pas négliger la plus grande source de métaux lourds qui est la présence d’amalgames gris (plombage mais qui ne contient pas de plomb mais du mercure). À chaque fois que nous mâchons nos aliments une partie de mercure entre plus profondément dans notre cerveau ou nos intestins et causant des dommages. Il vous faudra les faire enlever absolument par un dentiste holistique, j’en parlerai plus en détails dans un prochain article)

Les métaux lourds sont détectables par des tests au privé, soit à partir d’urine, soit de matière fécale ou via les cheveux à faire à la maison. Le ou les meilleurs types de tests à faire dépendra d’une évaluation de votre cas par votre professionnel.

Le mercure

Le mercure, un métal lourd présent dans certains types de fruits de mer aussi en plus des amalgames déclenche l’auto-immunité en altérant l’expression des gènes du système immunitaire.

Dans tous les cas et encore plus important en ce qui concerne les métaux lourds qui peuvent avoir des conséquences très graves, il est vraiment important de se faire aider par un professionnel pour ne pas affecter grandement votre état.

La maladie de Lyme chronique

La maladie de Lyme provoque une auto-immunité dans le système cardiovasculaire et les articulations entres autres en raison du mimétisme moléculaire entre Borrelia burgdorferi et les composants propres naturellement présents dans le système immunitaire. Elle aussi nommé »The Great Imitator» puisque nombreux de ces symptômes se retrouvent aussi dans plusieurs maladies chroniques comme la fibromyalgie par exemple.

Pour en savoir plus sur sa transmission, les tests et les solutions naturelles, je vous invite à lire mon article;

Les mythes de la maladie de Lyme ici.

L’infection par H. pylori

Helicobacter pylori est une bactérie qui infecte la muqueuse gastrique précisément. Elle est souvent la cause d’une mauvaise digestion, de reflux, de nausée, vomissement, gastrite et des ulcères et bien entendu comme tous les autres intrus, elle déclenche le système immunitaire.

Elle déclenche l’auto-immunité de la thyroïde par exemple, de la peau et du cœur fréquemment entres autres.

Pour de nombreuses personnes, le traitement d’une infection préexistante est un élément crucial du processus de guérison d’une maladie auto-immune.

Autres facteurs – Les causes tertiaires (moyennes et petites roches)

Les facteurs qui suivent ne sont pas des déclencheurs primaires ni même ce que l’on pourrait nommer des causes car ce sont plutôt des conséquences des causes vu précédemment.

Ils ne sont pas aussi taxant sur le système que les précédents mais contribuent à remplir notre pot et à maintenant le système immunitaire en état de constante alerte ce qui contribue à maintenir le niveau d’énergie toujours bas et l’inflammation élevée chroniquement.

Les carences *

De nos jours malheureusement, il est fréquent qu’un bébé vienne au monde déja carencé ce qui réduit ses chances d’avoir une bonne santé et le prédispose à une ou des maladies auto-imunes ou chroniques. Pensons au nombre de cas d’Autisme et TDAH en croissance fulgurante pour illustrer que les jeunes sont affectés de plus en plus tôt dans leurs vies. Aussi, les carences peuvent être une conséquence des autres causes vues précédemment mais contribue tout de même de manière assez marqué a aggravé ou empêcher du moins la résolution des maladies auto-immunes et chroniques.

Pour plus de détails sur le rôle de nutriments et la conséquence des carences nutrionnelles dans la maladie auto-immune cliquez ici.

Les intolérances alimentaires

Un intestin qui fuit (leaky gut) permet non seulement aux parasites et bactéries indésirables mais aussi aux particules d’aliments non digérés suffisamment de voyager à l’intérieur causant ce qu’on appelle des intolérances alimentaires.

L’augmentation de la perméabilité intestinale est un «signal de danger» qui déclenche le processus de maladie auto-immune. Les fuites intestinales permettent à des bactéries normalement inoffensives ou aux morceaux d’aliments de s’échapper de l’intestin dans la circulation systémique, déclenchant une attaque auto-immune.

Des tests d’intolérances alimentaires privés sont disponibles à faire à la maison en prenant un petit échantillon sanguin d’une simple piqûre sur le doigt et en le retournant au laboratoire. Même si les intolérances ne sont pas un facteur déclenchant ou un cause mais une conséquence des premières j’aime demander à mes clients de faire les tests dès le début car en enlevant notre intolérance de notre alimentation nous enlevons beaucoup d’inflammations rapidement et donner du repos à nos petits soldats ce qui nous sera utile pour combattre les infections en début de protocole.

La dysbiose intestinale et les intolérances alimentaires.

De plus en plus de preuves indiquent que le microbiote intestinal influence de manière significative le risque de maladie auto-immune.

Il existe trois mécanismes principaux par lesquels les microbes intestinaux influent sur l’auto-immunité :

  • Les microbes intestinaux régulent la différenciation des lymphocytes T. Dans un intestin sain, les bactéries régulent la différenciation des cellules T effectrices et régulatrices.
  • L’infection bactérienne, d’autre part, induit l’apoptose (mort cellulaire) des cellules épithéliales intestinales, ce qui permet finalement la production de cellules T auto-réactives.
  • Les enzymes microbiennes modifient les protéines. La dysbiose intestinale a un impact sur les types d’enzymes microbiennes présentes dans l’intestin. Les modifications de ces enzymes modifient les protéines de l’hôte et peuvent déclencher une réponse auto-immune.

En langage plus imagé, disons que nos bonnes bactéries sont notre armée de défense et que lorsqu’elles sont en présence des causes et grosses roches citées précédemment nos soldats sont moins nombreux, ils ont des trous dans leurs bottes, ils sont amaigris et n’ont plus d’énergie pour se battre.

SIBO

Ce que l’on appelle SIBO est l’acronyme de Small Intestinal Bacterials Overgrowth. En fait ce sont des bactéries destinées à être utile dans le gros intestin mais qui ont migrés dans le petit intestin et qui cause des désordres et des symptômes indésirables tels que;

  • des ballonnements ;
  • des gaz ;
  • des éructations ;
  • des douleurs abdominales ;
  • de la constipation ;
  • de la diarrhée.

Le SIBO n’est jamais une cause primaire mais plutôt une conséquence des causes mentionnées plus haut et souvent n’a pas besoin d’être adressé et s’en va par lui-même lorsque le vrai gluten, les parasites ou moisissures ont été réglés.

Toutefois, il arrive parfois que la prolifération soit tellement importante qu’il faut lui accorder une période pour la gérer à l’aide de produits naturels.

Candida

Le candida est un champignon sécrété par le corps pour se débarrasser des vrais intrus. Lorsqu’il y a beaucoup d’étrangers dans le corps, la prolifération de Candida peut causer problèmes et affecter plusieurs systèmes.

Toutefois, il est important de comprendre que le candida est là pour nous aider et que d’essayer de le régler à l’aide de médicaments ou de produits naturels avant d’avoir régler la cause de sa présence équivaut à donner un coup d’épée dans l’eau ou même se nuire et se donner un coup vers nous. Dans de très rare cas de candida systémique, il faudra le réguler plus tôt dans le processus.

Dysfonctionnement des mitochondries

Le dysfonctionnement des mitochondries contribue au développement et à la progression de plusieurs maladies auto-immunes, dont la sclérose en plaques (SEP) et le lupus et la fibromyalgie. En plus de servir de fabriques d’énergie à nos cellules, les mitochondries régulent également l’autophagie, le processus par lequel les cellules «font le ménage» et décomposent les composants inutiles ou dysfonctionnels. Le dysfonctionnement des mitochondries entraîne des défauts dans l’autophagie, ce qui entrave la destruction des cellules immunitaires auto-réactives et peut déclencher une maladie auto-immune.

9 maladies auto-immunes courantes

Il existe plus d’une centaine de maladies auto-immunes confirmées et beaucoup plus de maladies qui sont soupçonnées d’avoir des origines auto-immunes. Plus de 80 maladies auto-immunes différentes sont actuellement connues ; certaines sont bien reconnues, comme le diabète de type 1 et la sclérose en plaques, tandis que d’autres sont rares et difficiles à diagnostiquer par les médecins.

Toutes ces maladies et les maladies auto-immunes non mentionnés ici répondent aux mêmes déclencheurs et causes mentionnés plus haut mais voici quelques détails supplémentaires plus spécifiques pour les plus communes.

La maladie de Hashimoto (hypothyroïdie)

98 % des cas d’hypothyroïdie  serait en fait de nature auto-immune et qu’on appelle la maladie de Hashimoto. Elle survient lorsque le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent la glande thyroïde, entraînant une diminution de la production d’hormones thyroïdiennes et une hypothyroïdie. Le gluten semble jouer un rôle important dans la pathogenèse de la maladie de Hashimoto ; beaucoup de personnes atteintes souffrent également de la maladie cœliaque, tandis qu’un régime vraiment sans gluten apporte des améliorations cliniques.

Il est intéressant de noter que l’infection par H. pylori peut également provoquer la maladie de Hashimoto. Une souche particulièrement virulente de H. pylori appelée CagA (gène A associé à la cytotoxine) – H. pylori positif – a été trouvée chez les personnes atteintes de la maladie de Hashimoto, et le traitement de l’infection réduit les auto-anticorps thyroïdiens. Les scientifiques pensent que le H. pylori CagA-positif déclenche l’auto-immunité thyroïdienne parce qu’il partage une séquence génétique très similaire à celle de la thyroperoxydase, une enzyme impliquée dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. Cette similarité peut induire une réaction croisée dommageable avec le tissu thyroïdien et une auto-immunité ultérieure.

La maladie de Graves (hyperthyroïdie)

Dans la maladie de Graves, beaucoup moins fréquente que Hashimoto, le système immunitaire crée également des anticorps thyroïdiens, mais ces anticorps activent le récepteur de l’hormone de stimulation de la thyroïde (TSHR), produisant une hyperthyroïdie. Comme la maladie de Hashimoto, H. pylori semble également jouer un rôle dans l’hyperthyroïdie auto-immune.

La maladie cœliaque

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune dans laquelle les protéines de gluten, présentes dans les grains de céréales déclenchent une réponse immunitaire qui se traduit par des dommages à l’intestin grêle. Une combinaison de susceptibilité génétique, en particulier les polymorphismes HLA-DQ2 et HLA-DQ8, et de facteurs non génétiques conduit au développement de la maladie cœliaque. La surconsommation d’antibiotiques est considérée comme un facteur important de l’augmentation des taux de maladie cœliaque dans les pays industrialisés, en raison de ses effets perturbateurs sur le microbiote intestinal.

La polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est un trouble inflammatoire chronique qui provoque un gonflement et des douleurs articulaires importants. Elle est liée à des altérations du microbiote intestinal ainsi qu’à une multitude d’agents infectieux, notamment la bactérie responsable de la parodontite Porphyromonas gingivalis, le virus Epstein-Barr et les mycoplasmes pour n’en nomme que quelques-uns.

Sclérose en plaques

Dans la sclérose en plaques (SEP), le système immunitaire attaque les protéines situées dans la gaine isolante de myéline des neurones, ce qui entraîne une démyélinisation et la mort des neurones. Les altérations du microbiote intestinal, la perméabilité intestinale, la sensibilité au gluten et le dysfonctionnement des mitochondries sont tous impliqués dans le développement de la SEP.

Les personnes atteintes de SEP présentent des niveaux réduits de bactéries intestinales anti-inflammatoires (bonnes bactéries) et une perméabilité intestinale accrue par rapport aux sujets témoins sains. Ces changements dans l’intestin entravent la différenciation des cellules régulatrices T, ce qui augmente le risque d’auto-immunité.

Des niveaux élevés d’Acinetobacter calcoaceticus, une bactérie intestinale commensale, ou amicale, ont également été détectés chez les personnes atteintes de SEP ; A. calcoaceticus crée des peptides qui imitent les séquences d’acides aminés dans la myéline, et, par imitation moléculaire, peut déclencher une réponse auto-immune.

De multiples études d’intervention clinique suggèrent que la sensibilité au gluten joue un rôle dans la SEP, un régime vraiment sans gluten entraînant une réduction significative des symptômes. On pense également que le dysfonctionnement des mitochondries joue un rôle essentiel dans la progression de la SEP en produisant un état énergétique réduit, compromettant la capacité des neurones à générer de l’adénosine triphosphate, ou ATP, la molécule responsable du stockage et du transfert d’énergie entre les cellules.

Diabète de type 1

Le diabète de type 1 survient lorsque le système immunitaire attaque et détruit les cellules bêta du pancréas, ce qui entraîne une production insuffisante d’insuline. Le diabète de type 1 est associé à plusieurs polymorphismes HLA et à au moins 40 variations génétiques non HLA.

L’altération de la fonction de la barrière intestinale, l’utilisation d’antibiotiques et la perturbation du microbiote intestinal, ainsi que le gluten, semblent tous jouer un rôle dans le développement de cette maladie.

Maladies inflammatoires de l’intestin

Les maladies inflammatoires de l’intestin (MII) est un terme général utilisé pour décrire les troubles inflammatoires chroniques du tractus gastro-intestinal, y compris la maladie de Crohn’s et la colite ulcéreuse.

Les personnes atteintes de MICI présentent une dysbiose intestinale importante, notamment des taux élevés d’agents pathogènes intestinaux opportunistes et de champignons. Il n’est donc pas surprenant que l’utilisation d’antibiotiques (augmentent la prolifération de champignons) soit également fortement corrélée aux MICI.

La sensibilité au gluten non cœliaque peut également jouer un rôle dans le développement des MICI en provoquant une réaction inflammatoire dans l’intestin.

Les inhibiteurs de l’alpha-amylase/trypsine non gluten, présents dans le blé et d’autres céréales, peuvent également contribuer aux maladies intestinales auto-immunes en activant le récepteur 4, une protéine impliquée dans l’activation du système immunitaire, qui entraîne une régulation positive des cytokines pro-inflammatoires.

Lupus

Le lupus érythémateux disséminé, généralement appelé simplement «lupus» qui veut dire loup rappelant la marque rouge et commune sur la peau des gens atteints. Le lupus est une maladie auto-immune qui provoque une inflammation grave et persistante, entraînant des lésions tissulaires dans plusieurs organes tels que les reins, le cerveau, le foie, les intestins et la peau.

Comme de nombreuses autres maladies auto-immunes, le lupus est associé à des altérations du microbiote intestinal, notamment une réduction de la diversité bactérienne et une augmentation des agents pathogènes opportunistes. Il se caractérise également par une hypersensibilité aux microbes intestinaux normaux.

On a constaté que le lipopolysaccharide (LPS) et l’acide lipoteichoïque, deux sous-produits bactériens, favorisent le développement du lupus. Les bactéries intestinales fabriquent ces métabolites en abondance, ce qui renforce l’idée que le microbiote intestinal contribue au développement du lupus. Les anomalies des voies inflammatoires, y compris les inflammasomes NLRP3 et AIM2, peuvent également contribuer au lupus.

Syndrome de Sjögren

Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune qui attaque les glandes lacrymales et salivaires, entraînant une production insuffisante de larmes et de salive. Il accompagne fréquemment d’autres maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde et le lupus.

Les personnes atteintes du syndrome de Sjögren présentent une inflammation de la muqueuse intestinale en réponse au gluten, ce qui laisse supposer que la consommation de gluten peut favoriser le processus de la maladie. Comme on peut s’y attendre, le microbiote intestinal semble également être impliqué. Les évaluations des patients atteints du syndrome de Sjögren révèlent un appauvrissement des microbes intestinaux et une augmentation des niveaux de pathogènes opportunistes.

Le RGO reflux gastro-oesophagien

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est le trouble gastro-intestinal le plus répandu avec au moins 20 % de la population souffrant de ses effets désagréables. Bien qu’il ne soit pas considéré comme une maladie auto-immune classique, les recherches émergentes suggèrent que l’auto-immunité pourrait jouer un rôle dans le développement du RGO.

La ligne de pensée classique concernant le RGO est qu’il s’agit d’un état causé par un excès d’acide dans l’estomac, la réserve d’acide dans l’œsophage provoquant des malaises. Cependant, des recherches récentes indiquent que le reflux d’acide dans la gorge ne provoque pas les dommages associés au RGO ; ces dommages sont plutôt dus à la production de cytokines pro-inflammatoires dans la partie inférieure de l’œsophage.

Les troubles du spectre autistique (TSA)

Le trouble du spectre de l’autsime est un trouble du développement qui affecte le comportement et la communication, qui n’est pas non plus considérés comme une maladie auto-immune. Cependant, de plus en plus de preuves indiquent que les TSA ont une composante auto-immune active.

 

Les solutions naturelles pour renverser les maladies auto-immunes

Dans cette section bien entendu je vais vous suggérer de retirer les causes de votre corps lorsqu’elles auront été trouvées et cela de façon générale puisque chaque cas peut nécessiter un ordre différent ou des précautions nécessaires dans la mise en application.

La première étape; L’alimentation

Pour ne plus ressentir les symptômes d’une maladies auto-immunes et qu’elle ne soit plus active, la première étape consiste à suivre un régime alimentaire dépourvu d’aliments inflammatoires et dommageables pour l’intestin, comme le vrai gluten.

Les recherches indiquent très clairement qu’un régime sans gluten peut stopper le processus de la maladie cœliaque et atténuer les symptômes des maladies auto-immunes non cœliaques. Toutefois ce que la majorité des gens et mêmes des spécialistes des maladies intestinales au Québec appelle gluten n’est pas totalement exact. En fait le gluten est présent dans tous les grains ! Et oui même le mais à 55 % et le riz à 5%. Il n’est pas surprenant que les cœliaques se fassent dire qu’ils ne peuvent pas guérir de cette maladie puisque la majorité des produits sans gluten sur le marché est à base de maïs en plus de plein de conservateurs et additifs pas très bon pour la santé mais ça sera l’objet d’un autre article.

J’ai un groupe Facebook de recettes » alimentation vraiment sans gluten» qui est gratuit ici.

Mangez vraiment sans gluten

Le gluten contribue aux maladies auto-immunes de trois manières principales. Premièrement, il est la cause principale des fuites intestinales, car le gluten déclenche la libération de zonuline dans les intestins, une substance chimique qui dit à la muqueuse intestinale de «s’ouvrir».

Deuxièmement, elle est hautement inflammatoire, ce qui signifie qu’elle stresse votre système immunitaire.

Troisièmement, la protéine de gluten a une structure chimique similaire à celle de certains tissus de votre corps (en particulier la thyroïde), ce qui peut conduire à un mimétisme moléculaire, où votre corps prend vos tissus pour du gluten et les attaque.

Pour mes clients atteints de maladies auto-immunes, je recommande vivement de supprimer non seulement le gluten, mais aussi toutes les céréales et les légumineuses de leur alimentation. Ces aliments contiennent des protéines connues sous le nom de lectines, qui agissent comme un pesticide naturel pour les cultures et peuvent causer des dégâts sur la paroi de votre intestin. Changer de régime alimentaire est la première étape pour se rétablir.

Je vous invite à lire mon article sur le danger des grains et céréales.

Cependant, l’élimination du gluten peut ne pas suffire pour de nombreuses personnes. C’est comme avoir une crevaison depuis 40 ans et que votre garagiste trouve enfin la cause; c’était une vis !! Ce n’est parce qu’il la retire que votre pneu va se regonfler tout seul et que les dommages sur les rimes disparaîtront par magie. C’est là que je pourrai vous aider selon les dommages spécifiques propres à chacun.

Envisagez d’essayer l’un des régimes sans grains (sans gluten) décrits ci-dessous pour une approche plus complète du traitement des maladies auto-immunes. Ce sont les principales approches que j’utilise mais parfois il est nécessaire d’en jumeler d’autres voir même des diètes d’élimination selon l’état de mon client.

Alimentation Paleo

Le passage d’un régime alimentaire américain standard à un régime Paléo peut entraîner une amélioration spectaculaire des symptômes des maladies auto-immunes. Les maladies auto-immunes sont rares (ou inexistantes) dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, de sorte que l’adoption d’un régime alimentaire qui imite celui des chasseurs-cueilleurs peut avoir des effets bénéfiques sur l’inflammation et l’immunité. L’accent est mis sur la consommation de légumes et de fruits biologiques, de viande et de volaille, d’abats, de fruits de mer sauvages, de tubercules amylacés, de noix et de graines, et de graisses saines.

Le Paléo convient en général à 50 % de ma clientèle mais l’autre moitié est souvent plus avancé dans la maladie et a besoin du AIP ou parfois du cétogène selon leurs symptômes.

Auto-immune protocole paleo (AIP)

Si le Paleo ne suffit pas, vous pouvez essayer le protocole auto-immun (AIP). Cette version plus stricte du Paleo est conçue pour éliminer tous les aliments potentiellement inflammatoires et a été jugée utile pour soulager les symptômes des MICI. En plus d’éliminer les grains, les légumineuses, les produits laitiers et les huiles de graines industrielles comme le Paleo standard, il élimine les œufs, les noix et les graines, et les épices à base de graines. Il inclut les légumes, les fruits, les plantes amylacées comme les patates douces et le manioc, la viande et la volaille, les fruits de mer, les produits à base de noix de coco et les graisses saines. En raison de la nature stricte de l’AIP, il est destiné à être suivi uniquement pendant une période limitée, et non pas pour toujours.

La ressource la plus fiable sur le AIP est le site paleo mom tenu par le Dr Sarah Ballantyne’s.

Régime cétogène

On a constaté qu’un régime alimentaire à très faible teneur en glucides, à teneur modérée en protéines et à forte teneur en graisses cétogènes améliore la fonction mitochondriale et réduit l’inflammation, ce qui améliore les symptômes des maladies auto-immunes. Il a été conçu à la base pour les gens atteint d’épilepsie. De par sa haute teneur en bons gras, Il est très utile pour les maladies auto-immunes du système nerveux central, telles que la sclérose en plaques et les autres maladies dégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson. Aussi, idéal pour les gens atteints de diabète, présentant une résistance à l’insuline ou des syndromes des ovaires polykystiques à cause de son contenu faible en glucides.

Par contre, si vous souffrez d’un épuisement surrénalien ou d’une maladie auto-immune de la thyroïde, vous devriez probablement vous abstenir, car l’apport extrêmement faible en glucides du régime cétogène peut réduire la production d’hormones thyroïdiennes et surrénaliennes pendant un certain temps.

Protocole de Wahls

Le protocole Wahls est un régime alimentaire de style paléo qui a été mis au point par la Dr Terry Wahls de l’université de l’Iowa. Ce régime, mis au point au cours de sa propre lutte contre la sclérose en plaques, est conçu pour fournir tous les nutriments nécessaires à une fonction mitochondriale saine.

Le protocole propose neuf tasses de fruits et légumes par jour et met l’accent sur la viande d’herbe, les abats à forte densité nutritionnelle et le bouillon d’os. Associé à l’exercice, à la thérapie de stimulation électrique des muscles et aux techniques de gestion du stress, ce régime s’est avéré réduire la fatigue et améliorer la qualité de vie, l’humeur et la cognition des personnes atteintes de SEP.

Ce mode de vie est très dur à respecter à cause de la quantité de légumes variés mais pour ceux qui ont cette volonté, les moyens et digèrent bien les légumes elles apportent beaucoup de vitamines et minéraux.

Rétablissez votre intestin

L’intestin est la porte d’entrée de la santé, il abrite 80% de votre système immunitaire, et vous ne pouvez pas avoir un système immunitaire sain sans un intestin sain.

Grâce aux recherches d’Alessio Fassano (et je l’ai confirmé dans ma propre pratique), nous savons maintenant que si vous souffrez d’une maladie auto-immune, votre intestin a des fuites, ce qui signifie que les jonctions serrées, ouvertes en premier lieu par le gluten, qui maintiennent généralement les parois de votre intestin ensemble sont devenues lâches, permettant aux particules alimentaires non digérées, aux microbes, aux toxines et autres de s’échapper de votre intestin et d’entrer dans votre système sanguin.

Toutes ces particules sont reconnues par votre système immunitaire comme des envahisseurs étrangers, ce qui met votre système immunitaire en état d’alerte et déclenche une énorme augmentation de l’inflammation. Cette pression continue sur votre système immunitaire finit par le faire dérailler, et il finit par attaquer vos propres tissus par erreur.

Le rétablissement de l’intestin est un élément crucial du traitement des maladies auto-immunes.

Le protocole «Paleo Autoimmune», typiquement abrégé AIP déjà abordée, est une stratégie puissante de départ qui utilise le régime alimentaire et le mode de vie pour réguler le système immunitaire, mettre un terme à ces attaques et donner au corps la possibilité de redevenir optimal.

Traiter les infections

Les scientifiques ont longtemps soupçonné que les infections par des bactéries, des virus et d’autres toxines étaient susceptibles d’être responsables du développement de l’auto-immunité. Il existe maintenant un certain nombre d’infections, notamment Epstein Barr (le virus qui cause la mono), Herpes Simplex 1 et 2, E. coli, qui ont été liées à des maladies auto-immunes.

Demandez à votre médecin de procéder à des tests pour détecter des infections telles que le HSV et l’EBV.

La monolaurine provenant de l’huile de noix de coco peut être un traitement très efficace à la fois pour le HSV et l’EBV. La lysine et un régime alimentaire riche en lysine sont efficaces pour traiter les infections à HSV.

Tous les parasites et les bactéries pathogènes se traitent très bien à l’aide de produits naturels voir plus efficacement que la médication même et avec l’avantage de pas avoir autant d’effets secondaires pour la majorité des cas.

Le parasite Blastocys Hominis a longtemps été dur à éradiquer mais maintenant nous avons de bons produits naturels pour y arriver avec un taux de succès de 90 à 95 % des cas lors de la première ronde

Des produits comme le noyer noir, l’orégano, l’ail, l’artemisine, la berberine etc. sont très efficace. Encore là les protocoles à privilégier dépendront des sortes de pathogènes trouvés, de la quantité et de l’état de la personne.

Diminuez votre fardeau toxique (toxic burden)

Que ce soit des infections, des moisissures (mycotoxines), la Lyme ou ses co-infections ou des métaux lourds tels que le mercure, il est important de les sortir de votre corps de façon sécuritaire et logique pour pouvoir vider votre pot et rétablir vos fonctions normales du corps.

Maximisez votre apport en nutriments

Assurer un apport optimal de nutriments nécessaires au système immunitaire peut également atténuer les symptômes des maladies auto-immunes.

La vitamine A, présente dans le foie et les jaunes d’œufs, module avantageusement le système immunitaire et le microbiote intestinal dans les maladies auto-immunes.

La vitamine D, obtenue à partir de l’exposition au soleil et des poissons gras d’eau froide, aide à maintenir la barrière intestinale en induisant l’expression de protéines de jonction serrées, protégeant ainsi contre les fuites intestinales.

Le zinc, présent dans la viande et la volaille, affecte la maturation des cellules T effectrices et régulatrices, tandis que le sélénium diminue les anticorps de la TPO (peroxydase thyroïdienne) chez les patients atteints de maladies thyroïdiennes auto-immunes.

Enfin, les acides gras oméga-3 EPA et DHA aident à maintenir l’équilibre inflammatoire dans l’organisme, tandis que le glutathion, le principal antioxydant de l’organisme, protège contre l’auto-immunité en affinant la réponse immunitaire innée.

L’utilisation de probiotique

En plus d’un régime anti-inflammatoire, qui favorise la croissance d’un microbiote intestinal sain, les probiotiques peuvent également être utiles. Dans la recherche préclinique, un probiotique s’est révélé capable de prévenir les maladies auto-immunes en modulant le microbiote intestinal et d’induire une rémission dans les MICI avec une efficacité équivalente à celle des 5-AAS, une classe de médicaments standard utilisée dans le traitement conventionnel des MICI.

Dans les études sur l’homme, les probiotiques atténuent la gravité clinique de la polyarthrite rhumatoïde et améliorent les symptômes et la qualité de vie dans la sclérose en plaques.

Minimisez votre stress

Les niveaux de maladies liées au stress sont en augmentation, et il a été démontré que le stress, tant émotionnel que physique, déclenche et intensifie les troubles auto-immuns.

Le stress perturbe la fonction immunitaire par plusieurs voies distinctes. Le stress est la réponse de l’organisme à une menace – une blessure, un accident ou une infection.

Le stress chronique (celui auquel nous sommes confrontés de nos jours) entraîne une inflammation à long terme qui ne s’arrête jamais vraiment, créant ainsi une maladie auto-immune. Une fois que la réponse auto-immune est en place, le stress immédiat ne fait que l’exacerber.

Pour ces raisons évidentes je dis à tous mes clients qu’ils doivent mettre l’emphase sur la réduction du stress dans leur vie.

Il existe de nombreuses façons de réduire le stress : certaines personnes le gèrent en faisant de l’exercice, d’autres pratiquent des exercices respiratoires spécifiques, tandis que d’autres encore préfèrent s’adonner à leurs loisirs favoris, comme la lecture et la peinture.

Bien que les techniques de réduction du stress qui vous conviennent le mieux dépendent principalement de vos préférences personnelles, je pense que chacun devrait envisager d’intégrer la méditation dans sa vie. Il a été scientifiquement prouvé que la méditation réduit le stress, en recâblant le cerveau pour qu’il puisse mieux gérer les défis que la vie lui lance en plus de vous aider à mieux dormir.

Optimisez votre rythme circadien

Maintenez un horaire de sommeil/éveil cohérent, en dormant dans une chambre complètement sombre et en évitant l’exposition à la lumière bleue au moins une heure avant le coucher pour préserver la production de mélatonine. Envisagez également de limiter votre consommation d’aliments à une plage horaire spécifique chaque jour, par exemple entre 8 heures et 18 heures ; les recherches indiquent que cette pratique permet de synchroniser nos rythmes circadiens, ce qui améliore la santé.

En terminant, mon approche consiste à aller à la racine du problème: éliminer les causes qui ont fait dysfonctionner votre système immunitaire en premier lieu, renforcer votre système immunitaire plutôt que le supprimer et finalement réparer les dommages qui ont été causés par votre système pendant toute ces années.

Il me fera plaisir de vous aider à retrouver votre santé. Suzie xx

Références;

https://chriskresser.com/what-is-autoimmune-disease

https://www.amymyersmd.com/2017/01/understanding-true-cause-autoimmune-disease/

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