Les causes et solutions naturelles pour la sclérose en plaques – Suzie Turcotte

Les causes et solutions naturelles pour la sclérose en plaques

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La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque les nerfs du cerveau et de la moelle épinière via ses globules blancs.

Ces globules blancs, les lymphocytes T et B, ciblent les cellules nerveuses, appelées neurones, et endommagent leur enveloppe (gaine de myéline) qui améliore la conduction et le fascicule des cellules nerveuses lui-même, appelé axone nerveux.

Généralement, la destruction de la myéline et des cellules nerveuses (appelée rechutes ou exacerbations) se produit.

L’attaque du système immunitaire finit par tuer le nerf et entraîne des dysfonctions évidentes.

La sclérose en plaques (SEP), touche environ 2,5 millions de personnes dans le monde. Elle touche beaucoup plus de femmes que d’hommes et est le plus souvent diagnostiquée entre 25 et 45 ans.

 

Les 4 formes de sclérose en plaques

Type 1 : Poussée-rémission, rémittente ou cyclique

Environ 85 % des personnes atteintes de SEP reçoivent un diagnostic de SEP récurrente-rémittente, la forme la plus bénigne de SEP, caractérisée par des poussées occasionnelles de symptômes, ou « rechutes ».

Elle se développe par des périodes de poussées et de rémissions. Une poussée de symptômes aggravants surgit durant une période de temps, s’échelonnant entre quelques semaines à quelques mois, pour ensuite s’estomper partiellement ou totalement.

 

Type 2 : Progressive primaire

Cette forme connue mais peu représentée dans la population de gens touchés par la sclérose en plaque se développe dans une progression lente presque continue à partir du jour où le patient reçoit son diagnostic.

 

Type 3 : Progressive secondaire

Cette forme comporte deux phases distinctes. La première phase se caractérise par le type de poussée-rémission, c’est-à-dire en poussée de symptômes qui s’estompent partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée de courte période de rémission.

 

Type 4 : Progressive récurrente

Cette forme, la plus rare, observe une évolution uniforme dans la dégradation des conditions de vie de la personne en plus de poussées occasionnelles.

Les symptômes

Parfois, les personnes sont conscientes de ces attaques, et d’autres fois elles ne le sont pas, elles peuvent se produire sans provoquer de symptômes.

Les crises qui produisent des symptômes surviennent généralement progressivement, mais de manière inattendue, et peuvent durer des heures, des jours, voire des semaines. Parfois, les attaques se résolvent d’elles-mêmes, d’autres fois non.

Comme la SEP affecte le cerveau et la moelle épinière donc le système nerveux central, les attaques peuvent laisser une perte permanente de fonction selon la partie du cerveau ou de la moelle épinière affectée.

Cela pourrait signifier;

  • une perte de vision.

La douleur oculaire ou la vision floue de la névrite optique est généralement un des premiers signe.

  • une faiblesse d’un bras ou d’une jambe.
  • Un engourdissement et des picotements au visage ou aux extrémités sont les symptômes les plus courants.
  • Des troubles de l’élocution.
  • Des difficultés à avaler ou à marcher.
  • Douleurs musculaires ou spasmes.
  • Fatigue inexpliquée.
  • Problèmes d’équilibre et vertiges.
  • Problèmes intestinaux.
  • Brouillard cérébral, dépression et diminution de la cognition.
  • Le «signe de Lhermitte est un exemple fréquent de douleur liée à la SEP est une sensation électrique qui descend le long de la colonne vertébrale lors de la flexion ou de la flexion de la tête vers la poitrine.

 

Le diagnostique

Le diagnostique s’établi par un médecin par un examen physique, un bilan neurologique complet ainsi qu’un examen de la vue afin de déterminer une diminution de la fonction nerveuse. Il ne suffit pas de noter que la personne présente un ou plusieurs symptômes pour penser à la SEP car la majorité de ces symptômes pris séparément peuvent venir de d’autres causes ou conditions.

 

Les tests utilisés pour le diagnostique

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est la méthode la plus sensible et la moins invasive. Elle permet de visualiser les plaques d’inflammation dans le système nerveux central (aussi bien dans le cerveau que dans la moelle épinière). On utilise le terme de « lésions » pour ces plaques d’inflammation.

L’injection intraveineuse d’un produit (le gado   linium), permet de distinguer des lésions récentes (datant de quelques semaines) et des lésions anciennes.

Celles-ci apparaissent comme des taches blanches (hypersignaux) ou noires (hyposignaux).

La ponction lombaire

La ponction lombaire n’est plus requise depuis l’arrivée de l’IRM. Néanmoins, elle est encore réalisée très fréquemment car elle permet de mettre en évidence des signes d’inflammation dans le liquide céphalorachidien, qui baigne le système nerveux central.

Tests de potentiel évoqué

Il s’agit d’une procédure indolore où des électrodes sont placées sur la tête et diverses parties du corps pour mesurer les réponses chimiques. Ces réponses sont enregistrées et utilisées pour déterminer où la transmission nerveuse est retardée.

 

Traitement conventionnel de la SEP

La médecine conventionnelle se concentre uniquement sur le traitement des symptômes, et non sur la cause profonde de la maladie. La plupart des médicaments sur le marché pour la SEP sont conçus pour ralentir la progression de la maladie et diminuer le nombre de rechutes plutôt que de traiter la cause sous-jacente des symptômes.

1.  Bêta   Interféron

Le mécanisme exact de ce médicament est inconnu, mais en théorie, l’interféron peut bloquer la barrière hémato-encéphalique (la protection pour éviter que des indésirables entre dans le cerveau ) et empêcher les cellules T d’attaquer à tort la myéline et les terminaisons nerveuses.Cela revient à ne pas arrêter le méchant qui rôde dans le village mais barricader ce dernier et empêcher tout le monde de rentrer ni de sortir même ceux qui devrait le faire comme le livreur de nourriture ou l’éboueur qui sort les déchets.  L’interféron peut provoquer des symptômes pseudo-grippaux, des réactions allergiques, une dépression, une anémie, des problèmes cardiaques et des lésions hépatiques.

2. Copa   xone

Le Copaxone partage une structure similaire avec les protéines de la myéline et, en théorie, fournit à la myéline une protection contre les cellules auto-immunes dommageables. Les effets de ce médicament sont généralement moins dramatiques que ceux de l’interféron, mais les effets secondaires comprennent des douleurs thoraciques, un essoufflement et des bouffées vasomotrices.

 

Les causes

Dans l’approche fonctionnelle que je préconise, trouver la ou les causes s’avèrent de la plus grande importance pour avoir une chance d’aider cette personne.

En effet, car gérer les symptômes sans nous attarder à ce qui les causent revient à ne vider la chaloupe qui prend l’eau de plus en plus et à mesure au lieu de prendre du temps pour colmater les trous où l’eau entre sinon cela devient impossible à gérer et un cercle vicieux.

Comme pour toutes les maladies auto-immunes, les causes possibles sont multiples et sont dans la plupart des cas de sclérose en plaques, une combinaison de celles-ci.

Les scientifiques soupçonnent depuis des années que les infections causées par des bactéries, des virus et d’autres toxines sont susceptibles d’être à l’origine du développement de maladies telles que la sclérose en plaques. Mais l’approche allopathique tente d’en isoler une seule et de prouver hors de doute qu’à chaque fois c‘est la même cause.  L’approche fonctionnelle l’aborde plutôt d’une manière holistique et comprend que ce n’est pas toujours la même cause ni une seule cause à la fois mais la charge toxique totale qui empêche le corps de faire certaines fonctions qui se manifeste sous diverses formes de symptômes tout simplement.

 

La génétique

Il s’avère que les gènes qui contrôlent la réponse immunitaire ne contribuent qu’à environ 25 % du RISQUE (ne veut pas dire que cela arrivera).

Les autres causes

Le reste des causes provient de l’environnement et du mode de vie et de ce que j’appelle les intrus;

  • Cela inclut l’infection par le virus d’Epstein Barr (le virus qui cause la mononucléose).
  • l’alimentation non reconnue par le corps.
  •  les parasites.
  • la Borrelia Burgdofori (maladie de Lyme).
  • l’exposition aux produits toxiques et métaux lourds.
  • les carences nutritionnelles et le stress.

pour n’en nommer que quelques-uns.

Je vous invite à regarder mon webinaire pour mieux comprendre les causes des maladies auto-immunes. https://suzieturcotte.com/maladie-auto-immune-de-la-cause-a-la-solution/

 

Causes sous-jacentes de la SEP1.

Le gluten

Le gluten est un énorme déclencheur pour la plupart des gens atteints de maladies auto-immunes de nos jours parce qu’il est présent presque dans tous les aliments.

De plus,  il n’est pas fait pour être mangé,  au contraire sa coque est une protection en ce sens et en plus le corps qui avait appris à l’identifier ne le reconnaît plus car il a été hybridé et génétiquement modifié.

Voir mon groupe Facebook sur le vrai sans gluten https://www.facebook.com/groups/551758818660157

Ainsi, le gluten fait des gros dommages dans votre intestin et provoque ce qu’on appelle un leaky gut (intestin hyperperméable).  Une fois que l’intestin fuit, le gluten peut pénétrer dans votre circulation sanguine et perturber votre système immunitaire. Lorsque les protéines de votre alimentation ressemblent aux protéines qui composent la myéline, le système immunitaire peut devenir confus et attaquer accidentellement la myéline qui recouvre vos nerfs. Ce processus est appelé mimétisme moléculaire et peut se produire avec des aliments inflammatoires comme le gluten et les produits laitiers mais pas uniquement.

Comme je le dis toujours l’alimentation est la pierre angulaire des changements que vous devez apporter à votre mode de vie. Le gluten a un lien direct de cause à effet sur la sclérose en plaques.

Je recommande à tous mes clients de retirer le gluten de leur alimentation car c’est un aliment inflammatoire pour tout le monde et si une personne vient me voir j’en déduit qu’elle n’est pas en santé et bénéficiera donc de réduire son inflammation et il est prouvé que le gluten est l’intrus le plus commun comme cause de maladie auto-immune. Aussi,  je recommande fortement de supprimer également toutes les céréales et les légumineuses de l’alimentation. Ces aliments contiennent des protéines connues sous le nom de lectines, qui agissent comme un pesticide naturel pour les cultures et peuvent faire des ravages sur la muqueuse de votre intestin. Changer votre alimentation est la première étape pour aller mieux.

Il est très important que votre naturopathe fonctionnelle vous fasse passer un test de sensibilité au gluten. Pas les tests habituels sur le gluten.  Je ne parle ni du trans-glutaminase ni du test de maladie cœliaque qui a tendance à revenir avec un résultat trop souvent faussement négatif. Vous avez besoin d’un test génétique pour identifier au mieux la sensibilité au gluten.

Puis, il est recommandé de mesurer votre état nutritionnel pour combler les carences en nutriments car n’oubliez pas que le corps est programmé pour fonctionner avec l’aide de ceux-ci. Une carence en un minéral entraîne des milliers de dysfonctions dans le corps. C’est la base de la santé.

Par exemple pour la vitamine D, il est possible de s’exposer au soleil tous les jours. Faites preuve de bon sens. Ne sortez pas assez longtemps pour brûler, mais sortez autant que possible pour vous assurer que votre corps produise sa propre source de vitamine D.

 

2. L’intestin hyperperméable

Afin d’absorber les nutriments, l’intestin est naturellement un peu perméable aux très petites molécules. Beaucoup de choses, y compris le gluten, les infections, les médicaments et le stress, peuvent endommager l’intestin, permettant aux toxines, aux microbes et aux particules alimentaires non digérées – entre autres – de pénétrer directement dans votre circulation sanguine.

Le gluten est reconnu à cause de la gliadine comme étant la principale cause d’ouverture de cette barrière.L’intestin qui fuit est la porte d’entrée de ces infections, toxines et aliments pour commencer à provoquer une inflammation systémique qui conduit à l’auto-immunité. Vous devez guérir votre intestin avant de pouvoir espérer redevenir à la normale mais tant que des intrus s’y trouvent cela n’est pas possible.

Les intestins hyperperméables peuvent également entraîner une diminution de l’absorption de certaines vitamines et minéraux essentiels tels que la vitamine D, les acides gras essentiels, les vitamines B et le zinc ce qui en soit est aussi contributeur à plusieurs symptômes de la SEP.  La guérison de l’intestin est essentielle pour vous guérir mais elle ne peut avoir lieu qu’une fois les intrus retirés.

La meilleure guérison demeure le retrait des intrus autant alimentaires que les infections. Ensuite il existe plusieurs sortent de produits naturels pour aider votre intestin à se réparer comme la glutamine, le butyrate, les probiotiques, l’acide hulmique et fulvique etc.. Votre professionnel vous aidera à choisir le plus adapté à vos besoins.

3. Mercure et métaux lourds

Le mercure est un métal lourd capable d’altérer ou d’endommager les cellules de divers tissus corporels. Lorsque les cellules sont endommagées, votre système immunitaire peut les confondre avec des envahisseurs étrangers et commencer à attaquer ses propres organes. Des études montrent que les personnes les plus exposées au mercure ont un risque accru de contracter une maladie auto-immune et le lien entre les métaux et les affections cérébrales est bien reconnu.

Nous sommes exposés aux métaux lourds de différentes manières :

  • les amalgames (ce qu’on appelle plombage mais qui sont fait de mercure pas de plomb).
  • la consommation de poisson
  • le papier d’aluminium
  • dans les déordorants
  • dans les milieux de travail (peiture, imprimerie, industrie)
  • dans l’environnement à cause de la polution

Les métaux lourds sont vraiment très taxants comme intrus sur le système immunitaire et provoquent des réactions d’inflammatoire et immunes.

Ainsi, faire un test de métaux lourds par l’intermédiaire d’un praticien de médecine fonctionnelle pour déterminer si le mercure ou d’autres métaux lourds sont un problème pour vous serait une bonne idée.

 

4. Mycotoxines

J’ai découvert que beaucoup de mes clients atteints d’une maladie auto-immune vivent ou travaillent dans un environnement contenant des moisissures toxiques !!

Les moisissures toxiques produisent des mycotoxines, qui sont des composés organiques volatils (COV), qui peuvent être très toxiques pour les personnes génétiquement sensibles aux moisissures qui très souvent sont aussi génétiquement sensible au vrai gluten. https://suzieturcotte.com/produit/test-genetique-de-sensibilite-au-gluten/

Les tests environnementaux communs de moisissures ne testent que les moisissures présentes dans l’air et même pas celles au sol (soit les plus lourdes) qui sont les plus problématiques pour l’humain la plupart du temps ni ne tests les mycotoxines. Les mycotoxines sont reconnues pour faire des ravages sur l’intestin et le système immunitaire.

Tests de dépistage de moisissures

Test Ermi et Mycotox de Great plains

J’utilise un test Ermi de poussière pour tester des lieux  https://suzieturcotte.com/produit/ermi-test-_test-de-moisissures-pour-la-maison-ou-lieux/

et un test d’urine de Great plains pour évaluer le niveau de mycotoxines dans le corps humain. https://suzieturcotte.com/produit/test-durine-mycotox-de-great-plains/

5. Infections

La plupart du temps, il y de fortes corrélations entre un certain nombre de bactéries et de virus et la SEP.

Les souches bactériennes couramment trouvées chez les patients atteints de SEP comprennent :

  • Mycoplasma pneumoniae
  • Borrelia Burgdofori
  • Chlamydia pneumoniae
  • Clostridium perfringens

De même, les toxines libérées par C. perfringens et Staphylcoccus aureus semblent également jouer un rôle dans le déclenchement de la SEP.

Les virus couramment associés à la SEP comprennent; 

le virus d’Epstein-Barr (EBV) et le virus de l’herpès humain (HSV)

Demandez à votre médecin de rechercher des infections telles que le HSV et l’EBV.

La monolaurine de l’huile de noix de coco peut être un traitement très efficace pour le HSV et l’EBV.

La lysine et un régime riche en lysine sont efficaces pour traiter les infections à HSV.

Vous pouvez également demander à votre médecin de rechercher M. pneumoniae, C. pneumoniae et C. perfringens. Des antibiotiques ou des produits naturels peuvent être nécessaires pour éliminer correctement les infections de votre système.

 

Soutenir le système immunitaire

Les suppléments comme la vitamine D, les huiles de poisson oméga-3  sont de puissants modulateurs immunitaires, ce qui signifie qu’ils peuvent aider à soutenir votre système immunitaire. Il a été démontré que la vitamine D aide à réguler le système immunitaire. Les huiles de poisson oméga 3 aident à réduire l’inflammation dans tout le corps. Le glutathion est l’antioxydant le plus puissant du corps qui peut aider à réduire l’inflammation et à améliorer la détoxification du corps mais attention ce n’est pas tous les clients qui le tolèrent bien.

L’élimination

Puis l’élimination via les selles et l’urine et la transpiration est un mécanisme important qui aide votre corps à éliminer les déchets et les toxines. Les patients atteints de sclérose en plaques ont tendance à en avoir en abondance, la transpiration étant une forme naturelle de désintoxication.

Il est important de vous faire accompagner par un spécialiste compétent car il y a un ordre logique à respecter et une façon de bien faire chaque étape.

Sinon vous perdrez votre temps, de l’argent et peut-être encore plus de fonctions.

En conclusion, il est important de comprendre que d’adresser chaque symptômes (avec la médication ou des produits naturels) coûte très cher et cela n’est jamais suffisant car tant que les causes ne sont pas adressées de nouveaux dommages arriveront sans cesses.

 

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