Difference entre la maladie coeliaque, sensibilite genetique et intolerance au gluten

La différence entre maladie coeliaque, intolérance et sensibilité au gluten

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La différence entre maladie coeliaque, intolérance et sensibilité au gluten

Traditionnellement, les termes sensibilité au gluten, intolérance au gluten ou sensibilité génétique au gluten ont été utilisés comme étant des synonymes de la maladie cœliaque. Cette définition a créé beaucoup de confusion du fait du manque de clarté dans la distinction de ces appellations.

Les recherches actuelles ont démontré qu’elles sont plutôt comprises dans des catégories différentes, d’où la nécessité de comprendre ces différences.

 

La maladie coeliaque

La maladie cœliaque (appelée aussi sprue cœliaque, entéropathie sensible au gluten ou sprue non tropicale) est une maladie chronique du tube digestif interférant avec la digestion et l’absorption des nutriments. Elle est souvent considérée comme un trouble de l’absorption, dont le résultat est l’inflammation intestinale, préjudiciable pour la villosité intestinale. Cette maladie est une des manifestations possibles de la sensibilité au gluten.  

Tous les coeliaques sont sensibles génétiquement au gluten mais ces derniers ne sont pas tous touchés au niveau des intestins.

Autrefois on pensait que la maladie cœliaque était la seule manifestation de la sensibilité au gluten. De nos jours, cette idée a évolué jusqu’à la considérer plutôt comme une des manifestations « rares ».

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune déclenchée par l’ingestion des aliments contenant du gluten chez les personnes génétiquement sensibles.

Le système immunitaire produit des anticorps aux protéines de gluten, qui attaquent la parois intestinale (muqueuse). Puisque le corps est incapable de digérer la molécule de gluten, ceci cause un dégât interne dans le système.

Elle se caractérise par la présence de lésions visibles à la biopsie intestinale, appelé atrophie des villosités, qui est liée à une mauvaise absorption des nutriments puisque cela réduit la surface de l’aire intestinale nécessaire pour l’absorption des nutriments.

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La paroi de l’intestin grêle est bordée de villosités (des poils minuscules comme des poils de tapis qui sont les véhicules des particules de nutriments vers le système sanguin. Les particules de nutriments décomposées sont normalement absorbées par les villosités afin de nourrir le corps. Cependant, lorsque les villosités sont mises en péril, les nutriments ne peuvent plus être proprement absorbés et, par conséquence, la personne finit par souffrir de malnutrition peu importe si elle se nourrit à base d’aliments naturels, sains et frais.

 

Intolérances au gluten

Il ne faut pas confondre ni la maladie coeliaque ni la sensibilité génétique au gluten avec une intolérance au gluten.

Dans le cas d’une intolérance, celle-ci peut ne pas être permanente car elle est un signe d’ une difficulté mécanique à le digérer ou à l’absorber.

Dans le cas d’une intolérance au gluten on parle plus d’une déficience enzymatique ou d’acide chloridrique ou bien d’un mauvais feu digestif par exemple qui peuvent être corrigé avec des changements de mode de vie ou suppléments recommandés par votre naturopathe fonctionnelle par exemple

Alors, ces aliments non complètement digéré, arrivent a pénétrer de l’autre coté de l’intestin,  très facilement en cas d’hyperperméabilité intestinale (leaky gut) et n’est pas reconnu par notre équipe de protecteurs dans le sang et le corps se met à les attaquer provoquant ainsi des dommages tout autour.

Un autre article définira d’avantages les intolérances alimentaires.

 

La sensibilité au gluten

La sensibilité au gluten est aussi une réaction du système immunitaire aux diverses manifestations et se caractérise par une réponse anormale du système immunitaire suite à l’ingestion du gluten chez les personnes génétiquement sensibles.

Plus précisément si l’on a un des gènes HLA-DQ. Le gène récepteur HLA-DQ est en alerte excessive (il devient un peu fou..lol)  lorsque l’on consomme du gluten et déclenche le système immunitaire de façon exagéré pour se défendre. Donc, il génère dans le système immunitaire une réponse provoquant une inflammation importante. En général, si cette inflammation est ponctuelle, elle n’est pas un problème. En revanche, lorsque le processus d’inflammation est chronique, ceci peut entrainer une multitude de troubles.

La sensibilité au gluten n’est pas encore répertoriée comme une maladie comme l’est la maladie cœliaque ; pour le moment elle est plutôt définie comme un facteur génétique qui entraine des réponses immunitaires anormales.

Automatiquement, la sensibilité au gluten nous fait penser à des désordres gastro-intestinaux et à des problèmes digestifs mais les études à ce sujet ont montré que la consommation de gluten chez les personnes sensibles peut entrainer une inflammation au niveau des intestins mais surtout dans beaucoup d’autres parties du corps.

Ainsi, la plupart des personnes sensibles au gluten n’ont pas de maladie cœliaque (athrophie des vilosités dans l’intestin) mais présentent d’autres maladies ou symptômes jusqu’à présent trop souvent ignorés. On estime qu’il y en a dix fois plus que chez de patients ayant la maladie coeliaque.

A court terme, la sensibilité génétique déclenchée provoque des symptômes souvent sans importances majeures, mais à moyen et long terme la personne est exposé à diverses maladies dont des rhumatismes, l’arthrite, Hashimoto, l’ostéoporose, l’asthme, la fibromyalgie, des troubles de l’humeur et de l’attention, la dépression ou toutes autres maladies de l’intestin.

  • Syndrome du côlon irritable, colite ulcéreuse, maladie de Crohn’s,
  • Constipation, gazes, ballonnement, maux d’estomac,
  • Asthme,
  • Maladie de la thyroïde,
  • Rhumatisme articulaire,
  • Psoriasis, eczéma,
  • Fatigue,
  • Dérèglement hormonale, infertilité,
  • Perte de poids inexpliquée, prise de poids et obésité.

 

Aussi, des symptômes neurologiques (qui à prime abord chez les gens n’ont rien à voir avec l’alimentation pour la majorité des gens) ont été rapportées depuis 1966, seulement 30 ans plus tard on a démontré que la sensibilité au gluten entrainait, chez quelques individus, un dysfonctionnement neurologique.

  • TDA/TDAH, Autisme,
  • Migraine, maux de tête, vertiges, schizophrénie
  • Ataxie, dyslexie, dyspraxie etc..

 

Les manifestations extra-intestinales sans entéropathie n’ont été acceptées que récemment.

 

Tests pour diagnostiquer la maladie coeliaque

Plusieurs anticorps peuvent être produits au cours de la maladie (anticorps anti-transglutaminase, anti-gliadine, anti-endomysium). Parmi ceux-ci, les taux d’anti-transglutaminase (anti-TG) sont considérés par la médecine les plus utiles.

Dans la majorité des cas lorsqu’une personne se plaint de ne pas tolérer le gluten, les médecins lui font d’abord passer un test sanguin alpha-transglutaminase qui n’est vraiment pas assez global et trop spécifique à l’intestin pour les autres affections que la maladie coeliaque mais peut présenter une piste qui peut intéressante mais ne peut constituer à elle seule le diagnostique ou l’arrêt de d’autres tests.

Puis, si les symptômes sont intenses ou présentent des troubles digestifs on lui fait passer une biopsie pour dépister la maladie coeliaque.

Pour vous, il devrait être maintenant clair que la maladie cœliaque et la sensibilité au gluten ne signifient pas la même chose et qu’entreprendre des tests en quête de la maladie cœliaque seulement peut entrainer un diagnostic erroné et une détérioration de santé importante pour les sensibles génétiquement non coeliaques  en l’absence de diagnostique car ce test est limité à établir la maladie cœliaque mais ne tient pas compte de la sensibilité au gluten.

 

Difficultés et fiabilité du diagnostique de la maladie coeliaque

De plus, pour se faire diagnostiquer comme ayant la maladie cœliaque et être qualifié comme patient ayant cette maladie, il est nécessaire de subir une biopsie et il faut qu’il y ait une atrophie totale de la villosité et non partielle !

Aussi, ce test très peu fiable car les intestins sont environ d’une longueur de deux courts de tennis et la biopsie ne prélève que le tissu de quelques millimètres seulement. Il est possible que les dommages ne se situent pas exactement dans ces petits millimètres, n’est-ce pas ?

Alors ce serait comparable à prendre une tasse d’eau de l’océan et affirmer que parce qu’il n’y a pas de poisson dans votre tasse, il n’y a donc pas du tout de poisson dans l’océan…

Voici des phrases que disent souvent les médecins à leurs patients lorsque les villosités ne sont pas atrophiées ou complètement atrophiées;

  • « Il y a beaucoup d’inflammation mais ce n’est pas grave…
  • « Il n’y a pas encore d’atrophie visible pour le moment»
  • « Tous vos tests sont normaux ! »
  • « Vous pouvez continuer de consommer des aliments contenant du gluten… »

 

Mais comme mentionné plus tôt, l’atrophie des villosités est plutôt un cas rare l’absence de résultat positif fait que la personne souffrante se fait dire qu’elle n’a rien et qu’elle peut continuer à manger du gluten.

Il se peut même qu’on lui recommande de consulter un psychologue ou un psychiatre, étant donné que le test mené par le docteur n’a rien décelé chez le patient qui ne cesse de se plaindre de ses multiples symptômes.

 

Tests pour diagnostiquer la sensibilité génétique au gluten

Une sensibilité génétique comme son nom l’indique nécessite de vérifier si la personne est porteuse d’un gène. Comme je le dis souvent être porteur d’un gène de maladie n’est pas une fatalité en soi et ne signifie pas que la personne développera à coup sûr la maladie.

Toutefois, lorsque la personne me consulte pour de multiples problèmes de santé nous pouvons supposer que ce gène a été activé par les facteurs de mode de vie et donc appliquer les recommandations du retrait du vrai sans gluten.

Dans le cas du gluten, il s’agit du gène HLA DQ reconnu comme facteurs prédisposant de plus de 140 maladies auto-immunes.

Le meilleur test selon moi est celui de Labcorp car il test les 4 allèles possibles de la sensibilité au gluten contrairement aux autres qui n’en test que 2.  Il est très simple à faire de la maison puisque la meilleure façon de le tester est par la salive.

Le kit de test de laboratoire pour la sensibilité au gluten est envoyé par courrier à votre domicile.

Vous recevrez une boite contenant tout ce dont vous aurez besoin pour prendre les échantillons dans la joue à l’aide de Q-tips à la maison et les indications pour les envoyer au laboratoire.

Ce kit de test contient; tous les éléments nécessaires pour prendre 4 échantillons de cellules d’ADN dans les joues pour les soumettre au laboratoire pour déterminer si vous êtes sensible au gluten.

Les gênes HLD-DQ 1,3,5 et 8

 

Recommandations à la sensibilité au gluten et de la maladie coeliaque

 Une fois la sensibilité confirmée, il est impératif d’en avoir conscience et d’y voir rapidement car des études révèlent qu’un pourcentage important de gens suivant un régime sans gluten traditionnel ne guérit pas !! 

Le régime sans gluten traditionnel recommande d’arrêter l’exposition aux 5 grains suivants selon l’acronyme S.A.B.O.T; seigle, avoine, blé, orge et le tritical mais cela n’est pas suffisant, le vrai gluten est présent dans bien plus de grains que cela.

Cela explique pourquoi suivre un régime sans gluten traditionnel n’est pas suffisant pour rétablir la bonne santé ce qui explique pourquoi 92% des coeliaques ne vont pas mieux ou très partiellement.  En moyenne ces personnes risqueront de développer 5 à 8 maladies auto-immunes au cours de leur vie s’ils ne retirent pas complètement le gluten !! 

Maintenant que vous avez espoir d’aller mieux et de l’intérêt, je vous expliquerai ce qu’est une alimentation vraiment sans gluten dans un prochain article. 

Les causes de la maladie auto-immune

Il est important de comprendre que le gluten est souvent une cause majeure (voir la primaire) mais n’est pas toujours la seule coupable.

En effet, lorsque l’intestin, plus précisément ses jonctions serrées, a été endommagé, la porte est maintenant ouverte et elle peut donc laisser passer plusieurs autres intrus (parasites, virus, bactéries, Lyme, moisissures etc.)

Il devient donc important d’adresser (à l’aide d’un naturopathe fonctionnel) tous ces autres irritants aussi qui peuvent stimuler anormalement le système immunitaire ou irriter les tissus comme les muqueuses intestinales ou les muscles par exemple.

De plus, le système devient ensuite surchargé et peut dès lors présenter des difficultés de détoxification en rendant l’expulsion de ces intrus difficile et la difficulté à métaboliser de plus les aliments ou les toxines comme les métaux lourds.

Conclusion

En terminant, il est maintenant bien reconnu que le vrai gluten est la cause la plus répandue pour les maladies auto-immunes et qu’il peut causer bien des dommages.

Malheureusement, la plupart des médecins allopathiques ne sont pas à jour sur le sujet du gluten ce qui pourrait aider tellement de personnes aux prises avec des symptômes ou maladies auto-immunes et chroniques. 

Cela éviterait d’attendre des années subissant des innombrables coloscopies/endoscopies et d’avoir une meilleure vision de la maladie et d’en reconnaître ses premiers symptômes avant que la maladie cœliaque soit à sa dernière étape de détérioration intestinale ou même pire de développer 5 à 8 autres maladies auto-immunes puisque la cause n’aura pas été enlevée.

 

Merci de commenter et de partager cet article aux gens avec la maladie coeliaque ou sensibles au gluten ou qui ont une maladie chronique ou auto-immune car il y a beaucoup de chances que cette personne soit sensible au gluten.

 

 

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